Walvis Bay et les flamands roses, ça n’est pas l’un sans l’autre.
En fait, on peut dire que Walvis Bay est aux flamands roses ce qu’Hermanus est aux baleines, ou encore ce qu’est le Tarn et Garonne aux Kiwis (oui, je suis Tarn et Garonnais et je peux vous dire que le kiwi chez nous c’est important). 🙂
C’est là qu’on s’arrête, le désert du Namib derrière, l’océan devant.
Le confort après le désert
Dans notre immense bungalow (plus grand que notre ex appartement parisien et même pas au 6ème étage), on se sent comme des princes et on fait un casse sur les légumes (bah oui, c’est surprenant de constater ce qui nous manque parfois). Un verre de vin, du biltong, South African Idols et des cacahuètes sont là pour lancer la soirée.
Vous vous demandez ce qu’est le Biltong ? Eh bien c’est du boeuf séché et fumé coupé en fines lamelles qui sent très fort, qui graisse les doigts mais qui est fort bon.
Un magnifique oiseau
Auparavant, nous étions sortis autour du lagon et avions fait la découverte de la baie envahie de flamands roses.
Matthieu en fait son oiseau chouchou, ébahi par la grâce de leur vol.
On ne les comprend pas trop, ils ont une sorte de chorégraphie qui les fait se rapprocher du bord puis s’en éloigner successivement.
Il sont des centaines et des centaines à fonctionner comme ça tous ensemble. On ne sait toujours pas s’il y a une sorte de chef ou de meneur ou s’ils agissent comme ça par la force du collectif. Ils grattent la vase avec leur bec et nous impressionnent par la souplesse de leur cou.
Une ville bétonnée
Derrière, cette ville est étonnante. Très propre, très neuve, très bien entretenue. C’est plein de maisons modernes, ça tranche donc avec l’aspect naturel brut du désert qui l’entoure.
Matthieu d’ailleurs s’est fait ostensiblement draguer par la responsable des bungalows. Vous comprendrez donc qu’on ne soit resté qu’un jour car moi, même pas un flamand rose ne m’a approché !
Eve
Le 4 septembre 2014