Les grottes de Phong Nha Ke Bang au Vietnam sont incroyables. Une se visite en bateau. L’autre est immense. On a été émerveillé.
Nous continuions notre descente vers les Sud, en restant dans la thématique « visite de sites naturels ». Notre première étape fut une station balnéaire nommée Dong Hoi.
Une ville morne plaine
La chose qui nous frappe en arrivant, c’est le changement de luminosité et d’air par rapport à Ninh Binh. La lumière est plus franche, et l’air plus brut. Les 4 kilomètres qui nous séparent de la zone des hôtels sont très agréables.
La ville est agitée, pas très jolie, mais on y trouve une bonne ambiance. Le passage des voies de chemins de fer nous fait bien rigoler quand on pense à la France où l’on considérerait comme vraiment dangereux. Heureusement, ici, les trains roulent lentement.
Passée cette agitation urbaine, nous arrivons sur le front de mer. Là, c’est morne plaine. Une station balnéaire en hiver. Comme chez nous, ça manque de vie.
On trouve notre hôtel, dont on vous dira deux mots.
On va voir la mer, on va l’entendre plutôt, car il fait nuit. C’est agréable de sentir cette proximité. Un couple pêche dans ce qui semble être réellement une coquille de noix !
Cependant nous ne sommes pas venus pour Dong Hoi, mais pour le parc voisin.
50 kilomètres de scooter et une crevaison de chambre à air sont récompensés par la beauté du paysage.
Ici, on pêche les buffles ! Enfin, pour éviter qu’ils ne s’enfuient, ils sont attachés par une corde reliée à une grande perche. Cela donne vraiment le sentiment de voir des poissons au bout d’une canne.
Le parc national de Phong Nha Ke Bang nous saute aux yeux. Il est indiqué façon Hollywood à flanc de falaise. Plusieurs choses sont à voir par ici : des grottes impressionnantes et la réserve naturelle.
Des grottes en bateau
La grotte de Phong Nha se visite en bateau. Nous partageons l’embarcation, avec un Australien, Mark, et un Néerlandais, Wolter. On est émerveillé. Le trajet jusqu’à la grotte nous offre, comme à Ninh Binh, le sentiment d’être minuscules au milieu des montagnes. L’eau est d’une couleur incroyable. Elle est turquoise. Attention, le vrai turquoise. Le mélange de vert et bleu assez foncé, pas le turquoise plage.
La grotte est immense, alors que seulement un kilomètre nous est accessible. C’est toujours incroyable et questionnant de voir les réalisations de la nature. Ça et là, on voit des gouttes tomber du « plafond ». Et on image le temps qu’il faudra pour que se forment stalactites et stalagmites à cet endroit précis.
On est tout petit.
La plus grande grotte au monde accessible au public
Nous avons trouvé plus belle beauté encore dans la grotte du paradis. Elle se trouve dans la réserve naturelle, se visite à pied, et possède un calme beaucoup plus puissant que la précédente. Notre ami australien a même décidé de louper son bus vers Hanoï pour en profiter davantage.
Au sortir de la grotte, la nuit tombée, et la montagne était enveloppée dans une brume qui accentuait le côté poétique de la jungle. Pas question pour nous de louper ça. Nous reviendrons le lendemain.
Après un dîner typique, et une bonne nuit, nous affronterons à nouveau la pluie et les moucherons pour retourner nous perdre dans la réserve.
A suivre donc…
Eve
PS : voilà pour les moucherons :
23 et 24 mars 2014