L’île de Camiguin aux Philippines est très belle. A peine arrivés, nous avons vu des montagnes – des volcans – couverts d’une végétation dense et tropicale : des palmiers, des arbres immenses, des plantes vivaces…
La nature est omniprésente. Cela change le paysage mais aussi la façon de vivre. Il n’y a pas à dire, mais marcher, naviguer des dans lieux aussi verts, c’est paisible.
Sur l’île de Camiguin, il y a des volcans, des sources d’eau chaude, d’eau froide, des plages de sable noir (volcanique), et White Island. Un petit banc d’Arguin, dans des eaux turquoises. Un lieu où nous sommes partis en pirogue à deux, pour ramasser des coquillages sous les rochers, à marée basse, avec un coucher de soleil panoramique de toutes les couleurs. Impressionnant.
Bon, sur cette image idyllique, je ne vous raconte même pas comment nous avions chaud. Il y a l’air de la mer qu’il n’y a pas à Cebu. Mais passé 8h30 du matin, et jusqu’à 18h et la tombée de la nuit, vous êtes une flaque avec des pieds. Nous, nous étions 5 flaques : Eve, moi et…. Jacky, Evelyn, Michelle. 3 Philippines, de la famille d’Eve !
Pour aller à Camiguin, munissez-vous de votre patience. Un petit coup de jeepney, puis de jeepney, puis de « bac », du ferry, de la route, une nuit à attendre pour prendre le second bateau le lendemain. Bref, nous avons fait Cebu jusqu’à Bohol (arrivée à Tagbilaran, départ de Jagna) pour une arrivée à Benoni. Deux jours de trajet. Au retour, nous avons voulu la solution directe. Au final 26 heures de bateau, au milieu des poules, des porcs (ils étaient tellement gros qu’on aurait presque dit des chevaux), de la chaleur. Les machines ont cassé peu avant l’arrivée à Cebu. On a donc patienté en tournant sur nous –même pendant près de 6 heures, avant de nous faire tracter. Mais c’est le prix à payer aux Philippines, semble t-il.
En tout cas, un conseil, si vous êtes par là, allez à Camiguin. Les photos parlent d’elles-mêmes, je crois.
Matthieu
Camiguin, du 13 au 18 mai 2014