Dans les pays que nous visitons, nous notons ce qui nous surprend, ce qui est différent de notre culture française. Tu regardes des choses qui font sourire, certaines que tu ne comprends pas, d’autres qui font réfléchir. Voilà un condensé du Nicaragua !
De nombreuses paires de chaussures sont accrochées sur les fils électriques. Elles indiquent que dans le quartier, on vend de la drogue.
L’eau se vend notamment dans des petites poches en plastique dont on coupe le coin pour boire.
Dans beaucoup de familles, les fratries sont composées d’une dizaine ou d’une vingtaine d’enfants.
Partout dans les villes, s’affichent des peintures murales représentant Augusto Sandino, le leader révolutionnaire des années 1930.
A Managua, le président actuel Daniel Ortega, leader de la révolution sandiniste des années 70, a fait ériger des arbres jaunes métalliques d’une dizaine de mètres de hauteur – son emblème-, ainsi que le portrait géant et lumineux d’Hugo Chavez.
Les bus publics sont des bus scolaires de seconde main, venant des Etats-Unis ou du Canada.
Dans les pharmacies se vendent des bouteilles de Coca Cola, de Sprite, des bonbons…
Le repas de base consommé au petit déjeuner, déjeuner et dîner est le gallo pinto : riz servi avec des haricots rouges.
La consommation de la marijuana et de la cocaïne est répandue, et ce, à tous les âges. Dans les deux cas, la drogue se fume.
La majorité du bon café est exportée. Reste le moins bon pour la consommation des locaux.
La majorité des entreprises de fabrication de cigares est sous gérance cubaine.
Un jus, une boisson achetée dans un petit boui-boui peut être servi dans un sac en plastique noué autour d’une paille.
Le coût d’un abonnement mensuel Internet, télévision et téléphone est de 50 dollars.
Il y a des chevaux en liberté dans les rues des villes comme à la campagne.
Au Nicaragua, les coupures d’eau ou d’électricité sont courantes, voire dans certaines villes hebdomadaires. Elles ne sont pas obligatoirement subies, mais souvent décidées par la municipalité. A Esteli, par exemple, le week-end, l’eau est souvent coupée durant la journée pour les habitants, afin d’économiser l’eau pour le fonctionnement des entreprises la semaine.
Il y a de très nombreuses églises et de confessions différentes. A Esteli, par exemple, une grande ville dans le Nord, chaque pâté de maison a la sienne.
Les gens jettent les ordures directement dans la rue, comme dans la nature.
Au Nicaragua, comme en Amérique Centrale, on n’utilise pas le « vous » -la deuxième personne du pluriel-. Elle est remplacée par la troisième personne du pluriel.
Les protestants ne boivent pas d’alcool.
La pilule coûte 10 dollars par mois.
Il existe beaucoup de pharmacies bio –naturelles- au Nicaragua.
Dans les alentours d’Esteli, les chemins de campagne sont bordés d’arbres remplis de nids de veuves noires.
Les chiens sont inoffensifs la journée, et dangereux la nuit.
Les gens jettent les ordures directement dans la rue, comme dans la nature.
Le ramassage des ordures étant absent ou irrégulier, les habitants brûlent les ordures devant leur maison.
On ne boit pas l’eau au robinet.
Très intéressant de lire ce que les hommes vivent ailleurs 🙂
Et qu’est ce qu’on vit à Caussade, d’ailleurs ? 🙂
A la minute précise, à Caussade en quercy, on se liquéfie, 40°, on appelle çà : la canicule ;-), oui Madame!!!
On jette les ordures directement dans la rue ou dans la nature.
Il y a vraiment une révolution à faire. Pas seulement au Nicaragua.
Biz
On n’a vraisemblablement pas vu la même ville! j’y ai passé 3 jours (pas 3 semaines, c’est sûr!) et je ne peux pas porter le même regard pointu sur Esteli, mais quand à faire cette description apocalyptique, il y a quand même une marge! Esteli mérite mieux que cette image décadente!
Ce article n’a pas vocation de donner une vue exhaustive mais de livrer certaines de nos constatations. De là en voir une vision apocalyptique, il y a quand même une marge ! 🙂