New York Paradoxe

Passée ma première réaction « impressionnée » j’ai aussi découvert une New York tranquille. Une ville où il fait bon vivre. Une ville calme où la campagne côtoierait presque Times Square. New York Paradox.

Quand on n’est pas sous les gratte-ciel…

… on déambule dans des quartiers où les immeubles en briques sont plus bas, où les trottoirs sont troués par de grands arbres, où les maisons ont leur petit jardinet à l’avant. C’est chic, charmant et un brin bucolique. Les écureuils sont peut-être plus nombreux que nous et pas farouches. Les jardins communautaires poussent à chaque coin de rue. Voilà une image différente de cette grande ville. Différente de ce que j’imaginais. Peut-être plus à l’anglaise ?

Les quartiers typés

Sont sympas mais bien moins animés que dans mon imagination. Je dois dire que j’ai plutôt apprécié le calme de Williamsburg qui ressemble à un petit village habité de gens ultra lookés. Roi burger et reines fripes sont les figures principales du coin.

Greenpoint, quartier typé Europe de l’Est, super chouette. On a à nouveau le sentiment d’être dans une ville dans la ville. Les pâtisseries sont différentes, les églises catholiques les gens plus blonds ! De Greenpoint, on a à nouveau une vue splendide sur Manhattan.

Red Hook, les anciens docs. Un quartier presque désert, une vue sans pareil sur la statue  de la liberté, des petits bistrots sympas. On a marché des kilomètres avec un temps splendide dans ce quartier qui semble appartenir à une autre ville que New York. Tellement loin des business men, de la finance et des gratte-ciel.

New York Bling Bling (pas tranquille cette facette là)

C’est quand même une réalité, on est à New York ! Alors bien sûr, je vais parler de Time Square. Quel truc démentiel Time Square. Un monde fou, des images qui clignotent de partout, tout en grand énorme. Au milieu de cet espèce de capharnaüm visuel des personnes scandant des messages religieux. Une bouillasse de marques, de gens, de pubs, de lumières. Franchement c’est loin d’être ma tasse de thé mais quel lieu intéressant. S’asseoir et regarder les gens s’activer (tellement) ça fait tout de même réfléchir sur un certain nombre de choses. C’est un lieu de l’extrême. L’extrême consommation en parallèle de messages religieux pour vous procurer une peur extrême.

Voilà à nouveau une ville paradoxale. On y passe du calme des quartiers résidentiels à l’excitation démesurée. C’est surement cette opposition qui participe à son charme ! Une ville à visiter, une ville dans laquelle je reviendrais pour cette fois-ci séjourner dans un bel hôtel sur les hauteurs d’un building, grande baie vitrée donnant sur cette ville superbe. Dans un hôtel comme on peut en trouver beaucoup ici ! 

New York, on reviendra !

Eve

Evetmatt Jaiuneouverture

Bienvenue sur ce site pétri de nos mains avec un peu de levain, de connexion cyclothymique, et d'amour. Enfants du pays du canard, mariés et Parisiens pendant 7 ans, nous avons quitté femmes et enfants il y a un an pour faire tel Spoutnik le tour de la terre. On n'est pas encore sur orbite, mais on est contents quand même. Et on vous le partage ici ! Eve et Matthieu

Un commentaire :

  1. J’avais eu le même sentiment il y a quelques années en visitant New York. Le paradoxe de cette ville c’est aussi qu’on a l’impression de déjà la connaitre, à travers le cinéma qui la montre si souvent. Mais en s’y promenant, elle reste fascinante, contrastée et pleine de jolies surprises… comme par exemple, la nature qui y est omniprésente. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit si verte.
    La Highline restera certainement un de mes endroits favoris, une expérience à part entière et surtout un projet de paysage urbain comme on aimerait en rencontrer plus souvent!
    Bonne route et vivement les prochains posts.

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