Dans les pays que nous visitons, nous notons ce qui nous surprend, ce qui est différent de notre culture française. On regarde des choses qui font sourire, certaines qu’on ne comprend pas, d’autres qui touchent. Des choses qui font réfléchir au Guatemala, en voilà…
70% des Guatémaltèques sont indigènes et ne possèdent que 2% des terres du pays.
Les bus publics sont des bus scolaires de seconde main, venant des Etats-Unis ou du Canada.
42,4 % de la population est âgée de 0 à 14 ans et 3,3 % a plus de 65 ans.
Les Guatémaltèques de « souche » doivent être nommés « indigènes » et non « indiens » qui pour eux est insultant.
Entre amis du même âge, ou personnes de la même fratrie, les gens peuvent se vouvoyer pour marquer leur respect.
Les gens jettent les ordures directement dans la rue, comme dans la nature.
Depuis quelques années, le lac Attitlan voit son niveau monter de plusieurs mètres et engloutir des rues entières, des habitations et des cultures.
Dans les villages, les Guatémaltèques, majoritairement les femmes, portent le costume traditionnel et ce chaque jour. Costumé composé d’un guipil et d’une ceinture brodés et d’une jupe tissée.
La pauvreté touche 52 % de la population et l’analphabétisme 24,2 %
L’armée est très puissante au Guatemala et dispose d’une banque et d’une chaîne TV.
Le Guatemala est inscrit sur la liste française des paradis fiscaux.
Au Guatemala, existent 23 dialectes mayas, mais seul l’espagnol est langue officielle.
Au temps de la conquête espagnole, tous les codex mayas ont été détruits, à part .
A Guatemala Ciudad, existent de nombreux quartiers sécurisés, bordés par des portails et des grilles, surveillés par des gardiens 24 heures sur 24.
A même les maisons, sont peints les slogans des partis politiques ( ce qui signifie que le parti a payé les personnes de cette maison).
Les cigarettes se vendent à l’unité.
On ne peut pas boire l’eau au robinet.
Une course de taxi d’une quinzaine de minutes coûte environ 10 dollars.
Dans les maisons, les matelas consistent parfois en de grands sacs remplis d’épines de pin.
Un des plats les plus consommés à chacun des repas est la purée liquide de haricots rouges.
Dans les maisons, se juxtaposent des gazinières avec des feux de bois, sur lesquels se cuisinent les tortillas.
Durant la semaine sainte, les Guatémaltèques construisent à même le sol de grands tapis de fleurs et de sciure colorés dans les rues par lesquelles vont cheminer les processions.
Les maisons ou les bâtiments, en béton et en tôle, sont rarement finis afin de ne pas payer les taxes foncières.
Les passages de frontière terrestre sont gratuits au Guatemala. En théorie seulement, puisque les agents d’immigration fixent le montant, qui va ensuite dans leur poche.
Dans les bus, il y a un chauffeur et un « caissier ». Ce dernier hèle les clients à chaque arrêt, active le mouvement, et passe ensuite dans les rangs bondés pour encaisser le prix des trajets particuliers de chaque passager.
Dans les familles, on se douche à l’eau froide. L’eau chaude est réservée aux plus riches et aux hôtels.
L’eau se vend notamment dans des petites poches en plastique dont on coupe le coin pour boire.
Sur tous les bus, leurs parechocs, leurs parebrises, des messages religieux, à la gloire de Dieu, de Jesus. Et parfois à côté, une photo de Madonna, un portrait de Michael Jackson…
Le café, servi généralement coupé avec de l’eau, se boit à tous les repas, et même par les enfants.
Au Guatemala existent de nombreuses « Casas de Empenos », des officines dans lesquelles les personnes peuvent hypothéquer leurs objets personnels afin de récupérer une somme en liquide. Passé un certain délai, le propriétaire a l’obligation soit de rembourser sa dette, soit de laisser l’objet qui est alors mis en vente.
Dans certains villages, les Guatémaltèques, majoritairement les femmes, portent le costume traditionnel et ce chaque jour. Costumé composé d’un guipil et d’une ceinture brodés et d’une jupe épaisse en poils de laine.
Un jus, une boisson achetée dans un petit boui-boui peut être servi dans un sac en plastique noué autour d’une paille.
Dans les églises, les signes de personnalisation des symboles religieux sont nombreux. Une statue de Jésus peut porter une blouse de médecin avec le badge « Dr.Jesus ». Devant la sculpture de l’enfant Jésus, on peut trouver des jouets encore empaquetés dans leur plastique, des peluches, des photos, des lettres.
Les taxis, les voitures des particuliers, les commerces peuvent fréquemment arborer une affiche de leur leader politique, un drapeau, une banderole, etc…
Les conducteurs de deux-roues portent rarement des casques.
Dans les bus, entre deux arrêts, des vendeurs ambulants montent et vendent d’un peu de tout (dentifrice, pâte médicale au cannabis, bonbons). Ils posent le produit sur les genoux des passagers, puis repassent soit pour être payés, soit pour les récupérer.
Cependant les couleurs sont toujours présentes pour masquer leur pauvreté. Belles broderies sur la blouse d’Eve.