Découverte sympa : on retrouve désormais des artistes qu’on a vu sur d’autres continents ! A travers notre voyage, on fait bien un tour du monde du street art !
Il y a pas mal de Street Art à Miami. Peut-être moins qu’à San Francisco ou qu’à Chiang Mai. Ce ne sont pas des graffitis, mais des grandes fresques. Elles sont cantonnées dans un quartier bétonné, Wynwood, un quartier étalé, un peu bobo où se mêlent des galeries d’art et des cafés tendance.
A Miami, il est carrément complexe de circuler sans sa propre voiture. Et nous n’en avions pas. En avant donc pour le bus et ses longues traversées de quartiers bien différents : un quartier hispanisant, un quartier black, etc…
La caricature de Charlie deux jours après les attentats
Cela faisait deux jours que les attentats à Paris s’étaient produits. Et à travers la vitre du bus, dans une des rues périphériques de Wynwood, je vois la caricature de Mahomet, avec la phrase traduite en anglais : « Sad to be loved by stupids ».
On s’y est arrêté, et nous avons été touchés de voir à 8000 kilomètres de la France, une marque de soutien assumée. J’ai été surpris, et assez content d’avoir eu par procuration d’une peinture la possibilité d’être avec la France.
Puis, nous avons commencé à circuler dans des rues larges, des hangars bétonnés sans étages et des grandes fresques. Pas grand monde. J’ai bien aimé cette ambiance, car elle était authentique et sentait le paumé. Il y a pas mal d’entreprises de construction par là-bas, des grands tas de cailloux, de sable, des containers. Le quartier semblait abandonné, vide, et pourtant coloré.
Nous avons remonté les rues adjacentes au cœur de Wynwood, et avons visité des galeries d’art où se mêlaient d’aussi belles oeuvres que des photographies qui auraient pu remplir les rayons d’Ikea voire de la Foir’fouille. « Oui bonjour, je suis le photographe de cette oeuvre. J’ai voulu faire cette photo pour montrer les cheveux dans le vent de la dame, assise à côté d’oiseaux bleus, dans cette forêt vert fluorescente »… Que c’était kitsch…
On fait effectivement le tour du monde du street art
Et puis nous avons fait une découverte sympa ; nous avons retrouvé des peintures d’artistes que nous avions déjà vues à San Francisco, et même Sydney ou Melbourne !
On ne sait jamais, mais vous avouerez que la ressemblance est frappante, non ?
Un musée de qualité
Autour, les fresques étaient toujours aussi belles, mais du coup, au milieu de quelques cafés à la mode, de quelques touristes comme nous caméra au poing, on se sentait dans un parc un peu plus propret. Il n’y avait pas le côté sauvage du street art. On était plutôt dans un musée à ciel ouvert. Mais on va pas se plaindre. Il était de qualité, le musée !
Matthieu
Le 9 janvier 2015