Au pays du long nuage blanc – notre vidéo de Nouvelle Zélande

De l’île sauvage du Sud à celle du Nord, nous avons sillonné la Nouvelle-Zélande pendant deux mois. Le pays des kiwis est un pays exceptionnel parce que sauvage, pur, paisible et splendide. Cette vidéo en donne un petit aperçu.

Couverture - Au pays du Long Nuage Blanc

La Nouvelle-Zélande, et particulièrement son île du Sud, est sauvage. Elle l’est toujours et le sera probablement de moins en mois. Comme sa voisine australienne, ce pays s’ouvre au tourisme. Sortie plus forte de la crise des subprimes en 2008, la Nouvelle-Zélande mise sur une augmentation de sa population de 1% par an. Aussi, cet Etat avant-gardiste sur bien des points, qu’ils soient sociaux, économiques ou politiques veut croître. Il faut donc, selon moi, se dépêcher un peu pour profiter du calme de ses lieux perdus.

Nous avons été seuls, dans des campings sauvages, sans rien ni personne, à de nombreuses reprises. Nous nous sommes douchés dans des rivières, réchauffés devant des barbecues, puis regardé des films emmitouflés dans notre van, eu beau milieu de la nature. Les mouches des sables se sont jointes souvent à nos soirées comme pour nous dire qu’elles étaient bien les propriétaires des lieux.

Bien qu’à l’approche de l’été néo-zélandais, on s’est pelé pas mal dans la brume de Milford Sound, dans le froid du Mont Cook… Le Mont Cook…je me rappelle avec plaisir de cette nuit où les étoiles, les sommets enneigés et ce mont blanc nous entouraient et déchiraient le rideau sombre de la nuit. C’était fascinant.

Souvent, nous étions au milieu de nulle part, tous seuls, au bout du monde. J’aurais été Australien, je n’aurais peut-être pas ressenti ce même sentiment. J’aurais été proche de chez moi. J’aurais été Sud-Africain, je n’aurais peut-être pas eu la même impression, car ce pays regorge d’endroits paumés, sauvages et déserts.

Mais pouvoir être seul avec Eve si loin, si perdu, dans des lieux si paisibles, ce fut une sensation rare et intense de liberté.

Une sensation de solitude aussi. Tous ces moments furent déconnectés et isolés. La vie se résume alors à l’expression de besoins simples : marcher, manger, attendre…ou rêver. Mais je ne suis, nous ne sommes plus forcément habitués à une vie reculée, loin des gens, hors de la ville et ses plaisirs, délestée de ses moyens de communication et d’information.  Pendant deux mois, comme en Afrique du Sud ou en Namibie, j’ai eu le bonheur d’être au milieu de la nature, loin de tout, mais aussi le sentiment solitaire d’une réflexion qui a du temps pour elle. Ces périples sont alors aussi des chemins de pensées qu’il faut apprivoiser.

En cela, la Nouvelle-Zélande a été plus douce pour moi que le Sud de l’Afrique. Là où des routes de gravier débouchent sur des zones torrides et sableuses, la Nouvelle-Zélande est un pays luxuriant, où coulent des rivières d’un bleu, d’un gris, d’un vert électriques.  Il pleut, il peut faire froid, je me suis parfois réveillé avec le nez un peu glacé… Mais face au froid, on se réchauffe. Et puis, la Nouvelle-Zélande est calme, accueillante, paisible.

Nous avons dormi au bord de lacs dans lesquels se reflétaient les montagnes enneigées. Je me suis assoupi tranquillement en observant les mouvements amples des pêcheurs à la mouche. Nous avons posé des chaises au bord de rivières pour lire, et juste en profiter.

Les Néo-Zélandais sont aussi des crèmes… Souvent un mot gentil, une curiosité bienveillante, et un accueil confiant. Ils aiment la nature et vivent le plus clair de leur temps avec elle. Ils sont calmes. En fait, on pose ses pas dans ce pays comme on marcherait dans la campagne de sa région. Ce pays est rassurant car il est le lieu des images, des marches et du plaisir à être dehors, à faire des choses simples.

J’ai déjà envie de revenir. Frais et lavé de mes expériences africaines pour ne profiter que du bonheur de ne rien faire au milieu de rien. De n’être plus grand-chose au milieu de cette nature immense, mais de finalement ressentir un grand bien-être. Ce pays s’y prête…

Matthieu

Evetmatt Jaiuneouverture

Bienvenue sur ce site pétri de nos mains avec un peu de levain, de connexion cyclothymique, et d'amour. Enfants du pays du canard, mariés et Parisiens pendant 7 ans, nous avons quitté femmes et enfants il y a un an pour faire tel Spoutnik le tour de la terre. On n'est pas encore sur orbite, mais on est contents quand même. Et on vous le partage ici ! Eve et Matthieu

4 commentaires :

  1. Magnifique, presque surnaturel !

  2. Elle est chouette votre vidéo ! Dommage qu’on ne se soit pas croisé quand vous étiez en Nouvelle-Zélande, j’ai découvert votre blog juste après ! :/

    Bonne continuation !

  3. De plus en plus belles ces vidéos… Merci.
    On vous sent bien là-bas. À vite 😉

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