Comment tu vois la vie ? Tim & Lindy, Nouvelle-Zélande

Nous étions au camping, au bord de la mer de Tasmanie, dans le village isolé de Tinopai en Nouvelle Zélande. En train de fêter Noël en avance avec ses amis, et après quelques échanges, une dame nous propose de venir passer quelques jours chez elle et son mari. Les quatre jours chez Tim et Lindy ont été d’une rare douceur. Nous avons discuté, beaucoup. Ils ont accepté de répondre aux questions de « Comment tu vois la vie » ?  Portraits de Néo-Zélandais.

Tim & Lindy - Comment tu vois la vie

Votre prénom ?

Tim : Tim.

Lindy : Lindy.

Votre âge ? 

Lindy : 68.

Tim : 65.

Où vivez-vous ?

Tim : A Tinopai, en Nouvelle-Zélande.

Lindy : On vit ici. (Elle rit).

Que considérez-vous comme étant loin ?

Lindy : Quelque chose qui ne m’est pas familier. Ce qui est loin, je ne le connais pas. Tout ce qui comporte le mot loin me semble inconnu. Ce peut être loin d’un point de vue physique, mental, etc…

Tim : Loin ? Peut-être un lieu dans l’hémisphère Nord ? Loin… C’est une distance. Mais il y aussi autre chose : si c’est difficile à comprendre, ce peut être loin de moi, loin de mon esprit.

Avec qui vivez-vous ?

Lindy : Avec lui.

Tim : Lindy.

Quel est votre métier ?

Lindy : Retraitée. J’étais auparavant principal dans une école.

Tim : Retraité. J’étais fermier, je faisais de l’élevage laitier. Les 3 hectares que nous avons proche de la baie, je suis en train de les vendre.

Combien d’heures travaillez-vous par jour ?

Lindy : Cela dépendait du lieu où je travaillais. Parfois, je partais de la maison à 4 heures du matin parce que je voulais être assise, sur ma chaise, dans mon bureau et commencer à travailler à 7 heures du matin. Parce que personne n’est là, c’est calme. Je pouvais faire beaucoup plus de choses. Mais pour revenir à la question, cela dépendait de là où nous étions.

La fin des cours était à 3 heures de l’après-midi. A cette heure, j’étais fatiguée. J’essayais de rentrer à la maison. Tim me préparait une tasse de café. Puis, j’allais travailler sur l’ordinateur. Ensuite, je cuisinais, je faisais le ménage. Et durant le week-end, je travaillais au moins un jour complet. Au moins un. Donc à peu-près, plus de 12 heures par jour, 6 jours sur 7.

Tim : Oui, mais dans les 12 heures, tu comptes le temps de transport.

Lindy : Oui, mais ça fait partie du job !

Et puis lorsqu’il y avait quelque chose d’important, comme l’envoi des bulletins aux parents, je les lisais tous, un après l’autre, avant qu’ils soient envoyés. C’était sur l’ordinateur. Donc je pouvais changer ce que je voulais. (Elle rit). Si je n’aimais pas la formulation, ou que je trouvais un commentaire injuste, je les reprenais. Je pouvais alors travailler tout le week-end.

Tim : Pour moi, c’était différent. Je vivais là où je travaillais. Je vivais dans notre ferme. Je travaillais donc 7 jours sur 7, mais…Je commençais tous les jours à 5 heures du matin, et finissais le soir à 6h30. Mais…pendant la journée, je ne travaillais pas tout le temps. Parfois, quand il faisait beau, j’allais pêcher pendant une ou deux heures.

Lindy : Pas souvent, Jimmy.

Tim : Oui, c’est vrai, pas souvent. Mais je pouvais m’arrêter la journée, aller faire quelques courses. Donc, je ne peux pas dire que je passais toute la journée au travail. J’étais tout le temps sur mon lieu de travail, mais pas tout le temps au travail. Combien d’heures en moyenne ?

Lindy : Au moins 12 heures par jour. Quand c’était dur, il pouvait rentrer à la maison, prendre une tasse de thé, faire une petite sieste. Parfois, il travaillait la nuit.

Tim : Oui, de longues journées. Des journées difficiles.

Lindy : C’est pour ça que nous avions ce jacuzzi, car sinon nous nous passions jamais de temps ensemble ! C’était le seul moment de la journée, où nous nous posions, prenions un verre de vin, et parlions tous les deux de notre journée.

Tim : Oui, nous n’avions pas le choix. Il fallait traire les vaches tôt le matin, et à la tombée de la nuit. C’était comme ça.

Que préférez-vous manger ?

Lindy : Je n’ai pas de plat préféré. Parce que j’aime beaucoup de choses. (Elle sourit).

Tim : le poisson, les fruits de mer. Le snapper. Tous les fruits de mer.

Combien de temps mettez-vous pour aller travailler ?

Lindy : Parfois, je travaillais si loin de chez nous, que l’école me procurait un logement. Je pense que le maximum a été 6 heures de transport par jour. 3 heures pour y aller, 3 heures pour revenir.

Tim : Pour moi, c’était différent, je vivais dans la ferme.

Que représente pour vous la mort ?

Lindy : Je ne sais pas. Non, je ne sais pas. Non, je n’ai pas peur. Comment veux-tu que j’ai peur de quelque chose qui n’existe pas aujourd’hui pour moi ? (Un long silence). Mais toi Tim, tu y penses plus que moi…

Tim : Oui, c’est vrai. Je ne pense pas que la mort m’effraie. Pas vraiment. Je sais que je vais être de plus en plus fatigué et qu’un jour, je vais mourir. Je ne verrais alors plus ma femme, et mes enfants… C’est une grande tristesse, plus qu’une peur. Ne pas les revoir, c’est ce qui est très triste. Quand on est très jeune, comme vous, on pense qu’on est…indestructible. Comme s’il n’y avait pas de peur. Pour nous, voyager comme vous le faites, à notre âge, serait terrifiant. Vous, vous voyagez, vous êtes en bonne santé, vous êtes ambitieux. Mais quand on arrive à notre âge, que vos parents meurent, que vos amis commencent à mourir… Quand j’ai rejoint l’Air Force, nous étions 123 dans notre troupe. Aujourd’hui, peut-être 20% d’entre eux sont décédés. Donc, en fait, tu acceptes l’idée que la mort s’approche de toi. Tu l’acceptes.

Qui est Dieu ?

Lindy : Je ne sais pas, c’est vraiment une question difficile. Je ne demanderais pas « Qui est Dieu ». Mais « Qu’est-ce qu’est Dieu ? ». Parce que « Qui » implique une personne. Donc je ne peux pas répondre qui est Dieu. Dieu est une idée avec laquelle j’ai été éduquée, et avec laquelle j’ai grandi toute ma vie. Je crois toujours en Dieu, mais probablement d’une autre manière. Quand j’étais plus jeune, c’était une croyance aveugle. C’était plus une habitude. On me l’avait enseignée. Maintenant, c’est différent.

Tim : Moi aussi, j’ai été éduqué par une mère croyante. Mais quand j’ai commencé à penser par moi-même, je n’ai plus cru en un être supérieur. Quelque chose ou quelqu’un qui est au-dessus de nous, qui nous est supérieur. Dieu pour moi, est ce que je crois être bon, ce que je crois être bien, ce que je crois être respectable. Je suis mon propre juge. Je ne vais pas être jugé par quelqu’un d’autre.  Je ne crois pas en l’idée de quelqu’un qui aurait conçu ou créé les hommes. Je ne crois pas au fait que Dieu ait créé le monde en 6 jours, et qu’il se soit reposé le 7ème.

Quelle est la personne qui vous inspire le plus ?

Lindy : (Elle tapote la cuisse de Tim). Pourquoi ? Parce que je l’aime, je le respecte. Il est intelligent. Il pense beaucoup, il prend soin des autres.

Tim : Je vais devoir dire la même chose. (Il rit). Lindy évidemment !

Lindy : (Elle éclate de rire). Non, tu n’es pas obligé !

Tim : Oui, mais c’est vrai. Nous avons toujours été si proches, tous les deux. Elle me conseille, me critique si j’ai tort…Elle me critique si j’ai raison.(Ils rient). Mais elle est vraiment sensible. Elle a une vraie ligne de vie, elle est très intelligente.

Quelle est la chose la plus importante dans votre vie ?

Tim : Ce n’est pas une chose, c’est une personne.

Lindy : Mon mariage. Avant, j’aurais dit mes enfants. Mais plus maintenant.

Tim : Je dirais la santé. Parce que j’ai eu des problèmes de santé, après avoir vendu la ferme. Je n’aurais jamais dû vendre la ferme (Il sourit). Si tu es en bonne santé, ou que tu es bien soigné, plus rien d’autre n’est grave. Tu peux entendre, parler. Si tu es en bonne santé, que tu te lèves le matin et que tu es bien, ce qui se passe autour n’est plus un souci. Si tu n’es pas bien, que tu es malade, tu ne veux plus faire grand-chose.

A quel âge est-on vieux ?

Lindy : (Elle éclate de rire). Demain, chéri. (Elle rit).

Tim : Tu es aussi vieux que ce que tu te sens être vieux. Mon père est mort il y a 3 ou 4 mois. 96 ans. Les dernières années, les 3, 4 dernières années…Il était vraiment en bonne santé jusque-là. Mais les 3, 4 dernières années, il n’aimait plus vieillir. Il en avait assez. Tu es vieux, quand tu te sens être vieux, quand tu sens que ton corps est fatigué, que tu ne peux plus faire les choses que tu veux.

Lindy : Je vais me sentir vieille, quand je vais sentir que mon cerveau ne fonctionne plus correctement.

Quel est votre meilleur souvenir en famille ?

Lindy : Quelle famille ? En excluant Tim et notre mariage…

Tim : Tu m’exclus déjà ? (Il rit).

Lindy : Lorsque mon premier fils est né.

Tim : Tous les enfants, mon père et ma mère, à Noël. L’arbre de Noel, les cadeaux. C’était merveilleux. Les cadeaux ? Ils n’étaient pas chers. Ma mère avait l’habitude de nous confectionner, de nous coudre des vêtements. Les choses dont on avait besoin pour aller à l’école, ou pour être à la ferme. Mais nous avions aussi toujours un cadeau qui avait été acheté, comme un petit camion… Je me rappelle de mon premier couteau, de ma première paire de bottes…de ma première ex aussi (Ils rient).

Lindy : Pourquoi la naissance de mon premier fils ? Probablement, parce que c’était la plus grande chose, le plus grand évènement qui pouvait m’arriver dans la vie.

Comment avez-vous rencontré votre conjoint/conjointe ?

Lindy : J’étais la principale d’une école. Et ta fille était dans cette école. C’est la première fois que nous nous sommes rencontrés.

Tim : J’étais le trésorier de l’association des parents d’élèves de l’école. Je suis venu un jour pour demander des infos afin de faire la comptabilité. Nous avons parlé. Nous nous sommes donc rencontrés à l’école.

Lindy : Mais je peux vous raconter quelque chose de drôle. Bien avant que nous soyons devenus des amants…oups… (Elle sourit), nous étions des amis. Pendant 2 ou 3 ans avant que nous ayons débuté notre relation. Je me rappelle la première fois que je t’ai vu dans une réunion. Je te l’ai déjà dit. C’était une réunion publique. Il était trésorier. J’étais la principale. Il y avait beaucoup de gens. Et je me rappelle que les gens lui posaient des questions…ridicules. Je ne me souviens plus exactement. Mais ils demandaient des choses ridicules. Et lui qui s’est mis à répondre : « Mais c’est une très bonne idée ! Nous devons effectivement creuser cette réflexion. ». (Elle fait une grimace). Quoi ??? Jusqu’à la fin de la réunion, je me suis dit : «Soit il est bête, soit il a un vrai sens humain. ».  Mais jusqu’à ce que la réunion se termine, je n’ai pas pu y répondre. (Ils rient). Après, j’ai compris qu’il savait parfaitement ce qu’il faisait. Il les avait traités avec sérieux, et leur avait finalement donné des réponses aussi stupides que leurs questions. (Tim rit). Et là, je me suis dit : « Mmmm…j’aime ça ! ».

Tim : Je ne savais pas que c’était aussi visible…

Votre genre de musique préféré ?

Lindy : Nous aimons des choses complètement différentes. (Elle rit). J’aime la musique classique, et aussi surprenant que cela puisse paraître, la musique country. Je n’aime pas le jazz, ni…le heavy metal. J’aime la musique qui ressemble à de la musique. Elle doit être douce, calme.

Tim : J’aime des choses très cosmopolites. J’aime tout. Peut-être pas la musique métal. Je n’aime pas trop la musique moderne. J’aime la variété, le rock’n’roll, le jazz, le blues. J’aime aussi le classique. Avant, je jouais de la guitare. J’aime les années 50-60’s, la musique d’après-guerre.

Lindy : Pour moi, tout ça, c’est tellement facile à écouter. POUM, POUM, POUM. C’est toujours pareil.

Tim : Hé, j’ai quand même environ 3500 chansons différentes : (Ils rient).

Croyez-vous en la politique ?

Tim : Oh, oui !

Lindy : Je n’en ai aucune idée. Je…déteste totalement les politiques.

Tim : Tu es membre du National Party !

Lindy : Je suis membre du National Party, parce ma mère m’a dit de le faire. (Elle grimace).

Tim : Et parce que je te l’ai dit aussi !

Lindy : Et parce que tu me l’as dit aussi. Mais je ne crois pas qu’ils changeront quoi que ce soit.

Tim : J’ai une forte conviction politique. J’ai une vue, une idée sur ce qui est bien, ce qui ne l’est pas. Je suis vraiment centre-droit. Oui, je crois en la politique. Je crois en la démocratie. Je ne crois pas au socialisme, au communisme,…Je crois en la chose politique.

Lindy : Je pense que la démocratie peut être une chose très dangereuse.

Comment vivez-vous l’immigration dans votre pays ?

Lindy : Je suis la ministre des Affaires Intérieures de cette maison. Je n’ai aucune idée sur les choses extérieures à ma maison.

Tim : Je pense que chaque pays a besoin d’immigration, d’autres cultures, différents types de personnes. Cela permet de mixer des idées différentes, de la nourriture différente, d’autres religions…De toute façon, la Nouvelle Zélande est faite d’immigrations. Les gens qui sont venus ou qui viennent ici, le font parce qu’ils ont une raison. Pas parce qu’ils trouvent que c’est un joli pays. Ils le font parce qu’ils veulent une vie meilleure que chez eux. Ils ont une ambition. Tant que cette immigration ne vient pas que d’un seul ou de deux pays, d’un seul type de personnes, mais de plusieurs pays, nous avons besoin d’immigration. Notre pays a une faible population en comparaison avec d’autres régions… On veut bien prendre certains Français…(Il sourit).   

Quelle est la meilleure invention selon vous ?

Tim : Ouh, c’est difficile.

Lindy : Je ne voudrais pas faire de réponses impolies. La meilleure invention ? Celle qu’on préfère ou celle qui est la plus utile ?

Tim : Quelque chose de pratique, d’utile ?

Lindy : Je ne peux pas dissocier ce que je préfère de ce qui est utile. Allez, si, je dis les livres. Je ne peux pas vivre sans les livres.

Tim : C’est difficile. Probablement Internet ou la télévision. Car nous n’avons jamais eu auparavant de telles fenêtres sur le monde. Sur Internet, je lis beaucoup de choses. Si tu me demandes quelque chose, si je ne sais pas quelque chose, il me suffit de le taper sur Google, et je peux savoir. Je devrais dire merci à Google…Avant dans ma vie, j’ai découvert des choses superbes, merveilleuses… Mais aujourd’hui à cette étape de ma vie, je dirais Internet.

Qu’est-ce que l’amour ?

Lindy : Accompagner l’autre, prendre soin de l’autre, partager…Partager les bons moments autant que les mauvais. Pardonner.

Tom : 2 personnes, un corps. 2 personnes, mais une entité. Parce qu’on sait généralement ce que l’autre pense, parce que je vais commencer une phrase et que tu peux la finir. Rien n’est secret entre les deux personnes. Tu sais ce à quoi ressemble l’autre sans ses vêtements mais ça n’est plus une question, un souci…

Lindy : Chuuuttt.

Tim : Ah, peut-être Eve et Matthieu ne savent pas ? (Ils rient). Tu es le corps de la personne que tu aimes, tu es son âme. L’amour, c’est tant de choses. C’est le mouvement de deux personnes vers une unité.

Quel est votre plus grand rêve ? 

Lindy : Je n’en ai pas aujourd’hui. Juste continuer à faire ce que nous faisons. Pathétique, non ? (Elle rit). Je voudrais, mais je n’ai pas un désir ardent de faire quelque chose en particulier, ou de changer quoi que ce soit.

Tim : Pareil. Quand on était jeune, on rêvait d’avoir une maison, un bel endroit pour vivre, on rêvait d’avoir assez d’argent pour vivre en sécurité, pour pouvoir nous permettre, si nous étions malades, d’avoir un traitement. Rien de plus que ce que chacun veut. On pourrait vouloir une belle voiture, un nouveau sac. Nous pourrions si nous le voulions. Mais nous n’en avons pas besoin.

Lindy : Nous voulons aujourd’hui beaucoup moins que ce que nous avions avant. Tu m’as dit « Notre camping-car est vieux de 5 maintenant. On pourrait le changer ». Mais pourquoi ? Gardons celui que nous avons.

Si vous aviez un principe de vie ?

Lindy : Je ne suis pas communiste ou socialiste… Mais je dirais : de la part de chacun, en fonction de ses capacités. Et pour chacun, en fonction de ses besoins.

Tim : C’est du socialisme. Le problème c’est que ça ne marche pas.

Lindy : J’ai toujours pensé ça. Je ne dis pas que cela marcherait, politiquement parlant. Mais ma philosophie, c’est ça.

Tim : Pour ma part, je ne sais pas.

Lindy : Je peux te le dire.

Tim : Non…

Lindy : Tu crois qu’il faut faire les choses bien.

Tim : Oui, c’est vrai.  

Lindy : Travailler dur pour faire les choses bien.

Tim : Mais ça n’est pas vraiment une philosophie.

Lindy : Si, si, ça l’est. Ta philosophie, c’est de ne pas faire du mal.

Tim : Non, je ne dirais pas ça non plus. Ca n’est pas ma philosophie. Je pense que chacun doit être récompensé pour ses efforts. Si tu travailles dur, tu dois être rétribué pour ça. Si tu ne fais rien, les mains dans le dos, que tu ne cherches pas à accomplir quelque chose, alors tu ne peux pas attendre d’être récompensé.

Lindy : Hé, c’est ma philosophie !

Tim : Oui, j’aurais dû y penser ! (Ils éclatent de rire).

Entretien le 10 décembre 2014 dans la maison de Tim & Lindy à Tinopai sur l’île du Nord, en Nouvelle-Zélande.

 

Evetmatt Jaiuneouverture

Bienvenue sur ce site pétri de nos mains avec un peu de levain, de connexion cyclothymique, et d'amour. Enfants du pays du canard, mariés et Parisiens pendant 7 ans, nous avons quitté femmes et enfants il y a un an pour faire tel Spoutnik le tour de la terre. On n'est pas encore sur orbite, mais on est contents quand même. Et on vous le partage ici ! Eve et Matthieu

Laisser votre commentaire ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.