Sydney mon amour

Sydney mon amour ! Sydney est une ville magique.

Sydney, mon amour - Jaiuneouverture - Tour du Monde (77)

Souvenirs

J’étais déjà venu ici il y a 8 ans pendant deux mois. Une période pas très rose que j’avais voulu échanger avec un ciel bien bleu.

J’avais passé du temps dans une école d’anglais, rencontré pas mal de gens et fait beaucoup la fête. J’avais surtout aimé Sydney. Je logeais dans un petit quartier à 20 minutes de la ville et traversais matin et soir le Harbour Bridge qui surplombe l’Opera House. Sur le bord de ma fenêtre des perroquets caquetaient. Il faisait beau, la mer était partout, les arbres, les fleurs abondaient dans les jardins et sur les chemins.

J’avais le souvenir d’une ville neuve mais belle et agréable. D’une atmosphère chaleureuse, d’un vent frais mais chaud et d’odeurs de fleurs. Je me souviens d’une vraie douceur de vivre.

Quand j’ai rencontré Eve il y a 8 ans, je rêvais de venir vivre ici, loin de tout mais dans une ville où j’avais été  bien. Tenter une expérience à l’étranger dans un pays qui n’était pas encore à la mode, et dans une ville accueillante, douce et proche de la nature.

Arrives à Paris, nous avions cherché des universités pour Eve. Mais son envie n’était pas forte, ce qui peut se comprendre pour quelqu’un qui n’était jamais venu ici.

On s’est installé à Paris. Nous avons fait des connaissances et finalement on s’est posé pendant 7 ans. Mais je gardais cette envie de partir, de revenir à Sydney, et ce souhait est devenu progressivement un projet de couple, puis un tour du monde.

Et 8 ans après, 9 mois de tour du monde après, nous voici ici.

Nos deux mois un peu compliqués et éprouvants en Afrique du Sud et en Namibie avaient un peu mis la pression’ sur l’Australie en fait.

Nous sommes arrivés à Sydney. Eve était impatiente, moi aussi.

Notre arrivée à Sydney

Il faisait gris. Gris dans une ville au ciel bleu. Mais non ! Et en 8 ans, Sydney a bien grandi. Il y a des grues partout sur les ports. On a appris que 1000 personnes par semaine arrivaient à Sydney. Une ville qui se construit et s’étend donc. Petite déception également : il n’y a plus de Monorail !

Le Monorail était un train silencieux glissant sur un seul rail à 7 ou 8 mètres de hauteur. Cela créait une atmosphère futuriste et donnait la sensation que l’espace était étagé. Je me rappelle sur le Coockle Bay Wharf, siroter une bière au bord de l’eau, face au pont, et au-dessus encore ce train silencieux.

Aujourd’hui plus rien si ce n’est les quelques reliquats de station accrochés aux bâtiments. C’est triste !

En fait le système a été arrêté car c’était tout simplement le système de transports le plus cher au monde.

Sous ce ciel bas et gris, au milieu de ces grues et de ces grandes tours, j’ai eu l’impression d’être dans une ville industrielle anglaise. Bizarre.

Le beau temps est vite revenu, et ça change tout vraiment. Une ville construite avec la mer, des baies partout, l’odeur du Jasmin, l’opéra house et le Harbour Bridge en toile de fond.

L’Opera House et le Harbour Bridge

Des constructions qui sont magnifiques et qui donnent à mes yeux cette sensation exotique loin des skylines américaines. J’aime les voir sous tous les angles, sous le pont, depuis la baie opposée, depuis Circular Quay, ou dans le train sur le pont. Partout dans Sydney on peut les voir différemment.

Et pourtant, de plus près ils ont un quelque chose d’anecdotique. L’Opera House qui semble si blanc est pourtant recouvert d’un carrelage années 70 écru et beige. Son socle de béton teinté marque une autre époque. Mais il est toujours beau ce coquillage et il scintille.

On croirait que c’est d’un seul tenant, mais il y a en fait 3 bâtiments distincts qui de loin semblent ne faire qu’un.

Le Harbour Bridge lui, 5eme plus long pont du monde et le plus large au monde (environ 50 mètres) a quelque chose de marrant.

Ses tours ne servent à rien. Ou moins elles ne servaient à rien. Elles étaient simplement esthétiques et imitaient ainsi un petit pont à New York qui a inspiré l’architecte. Aujourd’hui les tours abritent un musée et un service de surveillance de la ville.

Une ville chaleureuse, paisible, maritime

Les plages à deux pas, les restos asiats, les petits sentiers le long de la côte au milieu des fleurs et des fougères géantes.Des grandes tours qui voisinent naturellement les belles maisons victoriennes fleuries. Le ferry qu’on prend comme un métro pour aller de baie en baie et voguer entre les voiliers. Les piscines publiques au bord de la mer, un peu partout. Les courts de tennis posés sur l’eau. Les grands arbres, les fleurs rouges, les kukabarras. Le calme des rues et des sentiers forestiers à deux pas des stations de train. Les pêcheurs sur les quais.

Tout ça en ville, au milieu de la ville.

Y vivre serait génial.

Matt

 

Evetmatt Jaiuneouverture

Bienvenue sur ce site pétri de nos mains avec un peu de levain, de connexion cyclothymique, et d'amour. Enfants du pays du canard, mariés et Parisiens pendant 7 ans, nous avons quitté femmes et enfants il y a un an pour faire tel Spoutnik le tour de la terre. On n'est pas encore sur orbite, mais on est contents quand même. Et on vous le partage ici ! Eve et Matthieu

4 commentaires :

  1. Aïe… Cette ville semble parfaite et la conclusion de ton article m’inquiète un peu… Mais comme je vous comprends ! Kiss

  2. Jenny V. Kat via Facebook

    100% d’accord avec ta conclusion : y vivre serait génial. Un des buts que je me suis fixée….
    Je savais pas que le monorail avait été arrêté. En avril 2013, il fonctionnait toujours en tout cas !

  3. A la petite phrase de m***e avant ta signature, je dis NON !

  4. Bonjour les amoureux. Je ne suis pas surprise du tout ! La France manque de plus en plus d’ouverture…mais avant tout, le choix d’un lieu de vie est une histoire d’amour. Mais, qu’est-ce que c’est loin !!!

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