Le Mexique c’est fou !

Dans chaque pays, on note ce qui nous surprend, ce qui nous étonne. Et clairement, le Mexique, c’est fou !

Le Mexique c'est fou - Couv

Au Mexique, il n’y a pas d’école de conduite obligatoire, pas d’examen pour obtenir le permis. Le permis de conduire peut simplement s’acheter. Ensuite à chacun d’apprendre à conduire sur les routes.

Les transports sont chers en comparaison des autres postes de dépense. Si un repas entrée – plat- dessert peut généralement coûter 3 ou 4 euros, un trajet en bus de 5 heures peut coûter 25 euros.

Un bon serveur est celui qui vous débarrasse à votre dernière bouche, quitte à ne pas vous laisser finir.

Les Mexicains surnomment naturellement les gens, sur la base de leurs caractéristiques physiques, et ce, sans gêne particulière. « El flaco » (le maigre), « La gorda » (la grosse), « El gordito » (le grassouillet) sont des noms que nous avons entendus souvent, et qui sont énoncés sans problème devant la personne concernée.

Dans les pharmacies se vendent des bouteilles de Coca Cola, de Sprite, des bonbons…

A la différence de l’Amérique Centrale, les bus publics comme privés ne sont pas les bus scolaires de seconde main provenant du Canada ou des Etats-Unis.

Le métro de Mexico est un magasin ambulant. Défilent des vendeurs de sucreries, de DVD pour enfants, d’écouteurs MP3, de liseuses. Chacun hèle sa publicité, le suivant attendant son tour.

L’eau se vend notamment dans des petites poches en plastique dont on coupe le coin pour boire.

Dans de nombreuses villes, se déroulent des manifestations contre le gouvernement ou contre les narcos. Il existe pas mal de seatings dans les villes, des dizaines de personnes plantant tentes et banderoles sur les places publiques pendant des semaines. Lors de notre séjour au Mexique, l’affaire des 43 étudiants disparus, très probablement tués par le gouvernement, était au centre de ces revendications, l’objet d’affiches dans les rues…

Dans certains bus, et en fonction des régions, le service de sécurité est amené à filmer successivement les visages des passagers, afin de garder une trace des personnes présentes en cas d’incident.

De nombreux mormons se postent dans les rues, devant des stands, pour évangéliser la population.

A Mexico City, comme dans d’autres villes, les artisans s’installent sur la place principale, dans des rues, avec une pancarte indiquant leur spécialité. Et ils attendent ainsi les clients.

Les garçons mexicains, dans les villages comme dans les villes, sont nombreux à être tatoués et porter des écarteurs aux oreilles.

Dans la péninsule du Yucatan, particulièrement, existent de nombreuses communautés menonnites. Leurs membres qui refusent l’évolution technologique et souhaitent vivre en accord avec la nature, s’habillent comme au début du 19ème siècle, circulent en charrettes, et vivent dans des villages reculés. Le mennonitisme est une confession chrétienne issue de la réforme protestante vers 1520.

La bière se boit accompagnée de différentes façons. La plus connue est la Michelada qui consiste à saler les bords du verre et rajouter à la bière du jus de citron. L’Ojo rojo, elle, est une bière à laquelle on rajoute de la sauce anglaise, de la sauce soja, et du jus de tomate.

Tous les jours, dans la presse, sont affichées en une des photos de cadavres, plus ou moins en lien avec les narcos.

Le pulque est une boisson alcoolisée, fameuse et appréciée au Mexique, obtenue par la fermentation de la bouse de vache.

Dans les églises de certains villages indigènes de tradition catholique et chamanique, on refuse les autorités religieuses de l’Eglise Catholique. A San Juan de Chamula par exemple, l’évêque n’a le droit de venir qu’une fois par an pour célébrer les baptêmes.

Un jus, une boisson achetée dans un petit boui-boui peut être servi dans un sac en plastique noué autour d’une paille.

Le Mexique est parsemé d’enseignes américaines et notamment les grandes surfaces Wallmart.

Dans le Chiapas, existe une communauté indigène de 500 personnes, habitant dans la jungle, et proche du site maya célèbre de Palenque. Les Lacandons, qui portent les cheveux longs, sont habillés d’une toge blanche.

Les cités mayas ne sont encore que partiellement découvertes. Dans les différents sites, se dressent des monticules de ruines encore enterrées. Certains sites ne sont pas encore fouillés par manque de moyens. Mais tous les experts s’accordent pour dire que de nombreux temples mayas ne sont pas encore découverts, perdus dans la jungle mexicaine.

Mexico Ciudad est peuplée de 32 millions d’habitants, soit trois fois la population de Paris.

Dans les villes, les mariachis, costumés et affublés de leur instrument de musique, attendent les clients qui les emmèneront chez eux pour un concert privé, une animation musicale lors d’un évènement particulier.

Il est habituel pour les Mexicains de porter le T-Shirt, la casquette, le sac de son parti politique.

Les villes sont très fréquemment surveillées par des dizaines de policiers et de militaires, munis d’armes lourdes de la mitraillette au fusil à pompe.

On ne peut pas boire l’eau au robinet.

Chaque dimanche, de 22h à 23h, sur toutes les ondes radios, le gouvernement parle aux Mexicains.

Les Mexicains invitent très fréquemment et naturellement à partager un verre, ou un repas.

Les bâtiments de la ville de Mexico, construite sur un ancien lac, sont désaxés et penchent sensiblement. Les rues, les sols, les plateformes ne sont pas planes.

De nombreux commerces emploient des crieurs. Postés devant la boutique, ils crient les promotions, les nouveautés. Les rues sont bruyantes.

De nombreuses compagnies de bus, de collectivos (vans), les parkings payants, se situent à même les cours intérieures des édifices.

Le mezcal, un alcool fort provenant d’une espèce de cactus, se déguste avec du sel de ver (l’animal).

Tacos, quesadillas, tortas, tostadas, salbute, huarrachas : la majorité des plats mexicains est à base de de pains ou de tortillas.

Dans la région du Chiapas, un foyer de résistance politique fortement réprimé par le gouvernement, ont été mis en place de nombreux moyens de sécurité. Sur la route, barrages et un nombre hallucinant de dos d’âne rendent la circulation lente (6-7 heures en moyenne pour 210 kilomètres).

Au Mexique existent de nombreuses « Casas de Empenos », des officines dans lesquelles les personnes peuvent hypothéquer leurs objets personnels afin de récupérer une somme en liquide. Passé un certain délai, le propriétaire a l’obligation soit de rembourser sa dette, soit de laisser l’objet qui est alors mis en vente.

Devant les commerces, et notamment les pharmacies, sont installées de grandes enceintes qui braillent de la musique bien forte pour attirer le client.

Dans les villes vadrouillent des porteurs de glaces. Ils poussent un chariot sur lequel sont posés à l’air libre des blocs de glace qu’ils vendent aux commerçants alimentaires pour rafraichir leurs produits.

Dans les bus défilent des vendeurs ambulants qui proposent sucreries, plats, crèmes, et divers objets. Des musiciens montent entre deux arrêts (et même dans des bus interurbains) pour jouer quelques chansons.

 

Evetmatt Jaiuneouverture

Bienvenue sur ce site pétri de nos mains avec un peu de levain, de connexion cyclothymique, et d'amour. Enfants du pays du canard, mariés et Parisiens pendant 7 ans, nous avons quitté femmes et enfants il y a un an pour faire tel Spoutnik le tour de la terre. On n'est pas encore sur orbite, mais on est contents quand même. Et on vous le partage ici ! Eve et Matthieu

6 commentaires :

  1. Superbe article ! Génial, j’ai l’impression d’y être 🙂 C’est exactement ça à quelques détails près…

    « Le pulque est une boisson alcoolisée, fameuse et appréciée au Mexique, obtenue par la fermentation de la bouse de vache. »

    What ??? Non le pulque est obtenu à partir de la fermentation de l’agave (maguey). C’est pas mauvais, ça a une drôle de consistance, mais ça n’est surement pas fait à base de fermentation de bouse de vache… jajaja ! 🙂

    J’espère que vous avez aimé votre séjour au Mexique. Dommage que l’on ait pas pu s’y croiser. Je retourne dans la Péninsule du Yucatán en octobre.

    Bonne suite d’aventure

    • Très bon article!

      En tant que mexicaine, il a été très intéressant de connaître l’impression du Mexique d’après quelqu’un avec un regard nouveau 🙂
      Petit point important seulement : Le pulque n’est pas fermentée avec de la bouse de vache! Il s’agit de la fermentation d’une plante nommée « Maguey » https://fr.wikipedia.org/wiki/Pulque

      D’ailleurs, le Pulque était considéré comme une boisson réservée aux privilégiés dans la période du Mexique Préhispanique, devenue très consommée par les gens des petites villages. Malgré ces qualités nutritionnelles (apports en protéines, glucides et vitamines) le pulque a perdu la bataille en face à la bière, en termes de popularité et consommation jusqu’à nos jours. http://www.mexicodesconocido.com.mx/el-pulque-la-bebida-de-los-dioses-hidalgo.html

      Et oui, c’est fou de pouvoir trouver presque tout (jambon, yogourt, pain , etc.) dans certaines pharmacies, jeje.

      Félicitations et coucou depuis la France! 🙂

  2. Sympa ce billet.
    Concernant les ruines mayas, elles sont bluffantes. Il y en a déjà un peu partout dans la péninsule du Yucatan et lorsque l’on apprend qu’ils ne représentent qu’une petite partie de l’ensemble des sites c’est dingue.

  3. Mexico , 32 millions, c’est éxagéré…Et pour le pulque, c’est bien á partir d’agave mais il est vrai que dans les campagnes on le filtre parfois á l’aide de bouses..

  4. Je veux aller au Mexique maintenant ! Merci pour cet article

  5. Après pareil article (excellent d’ailleurs .. 😉 ), tout le monde est prévenu !! On partage avec Passion, au cas où … 🙂

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